Parmi les nombreux chapitres de l’histoire, l’Empire byzantin est l’un des plus marquants. Né de la moitié orientale du monde romain, cet immense empire a surpris tout le monde en survivant mille ans après la chute de l’Occident.
Rapidement, il devient un lieu où les anciennes traditions romaines se mêlent à des idées neuves, où commerce, religion et politique sont étroitement liés. L’Empire byzantin faisait le pont entre l’Antiquité et le Moyen Âge.
C’est une époque de souverains puissants et de grandes transformations. Et que dire de son héritage architectural, comme la basilique Sainte-Sophie ? Parcourons ensemble ces années, voire ces siècles.
Dans cet article
Chronologie de l’Empire byzantin
330 apr. J.-C.
En 330 apr. J.-C., l’empereur Constantin prend la décision audacieuse de déplacer la capitale romaine vers l’Est, à Byzance. Il la rebaptise Constantinople. Nombreux sont ceux qui ne comprennent pas ce choix, qui bouleverse des générations de tradition romaine. Et pourtant, il a tenu bon. Car il pensait qu’une nouvelle capitale, plus proche des opportunités de l’Est, durerait — et il avait vu juste.
395 apr. J.-C.
Seulement 65 ans plus tard, en 395 apr. J.-C., l’Empire romain se divise officiellement entre Est et Ouest. Cela se produit sous les fils de Théodose Ier. La partie orientale, centrée sur Constantinople, évolue vers ce que nous appelons aujourd’hui l’Empire byzantin. C’est une toute nouvelle identité. Les dirigeants de l’Est doivent réinventer la romanité. Tandis que la partie orientale prospérait, l’Occident ? Beaucoup moins. Spoiler : il ne durera pas.
476 apr. J.-C.
L’Empire d’Occident tombe finalement en 476 apr. J.-C., lorsque Romulus Augustule est déposé. Mais Constantinople ? Non seulement elle survit — elle s’épanouit. Sous l’empereur Zénon et ses successeurs, la ville devient la gardienne des traditions romaines pendant près de mille ans.
526 apr. J.-C.
En 526, Justinien Ier monte sur le trône. Il ne se contente pas de défendre sa place. Il vise la gloire. Il récupère l’Afrique, l’Espagne et l’Italie, anciennes terres de l’Empire d’Occident disparu. Il réorganise aussi le droit romain en un unique recueil. Et fait construire la somptueuse Sainte-Sophie, dominant la ville comme une promesse. Sous son règne, Constantinople atteint un demi-million d’habitants et devient l’une des villes les plus resplendissantes d’Europe.
568 apr. J.-C.
En 568 apr. J.-C., les Lombards envahissent l’Italie, brisant la domination byzantine dans la région. Les conquêtes durement acquises par Justinien commencent à s’effriter. Mais l’emprise de Constantinople sur la Méditerranée reste forte… du moins pour l’instant. L’empire est encore riche, urbain, solidement fortifié — un rival étincelant face à tous les royaumes d’Europe.
610 – 693 apr. J.-C.
En 610 apr. J.-C., Héraclius s’empare du pouvoir, remplaçant l’impopulaire Phocas. Et il ne fait pas semblant. Dès son avènement, il réforme l’administration et l’armée de l’empire. Il impose même le grec comme langue officielle.
Mais son règne n’est pas paisible bien longtemps. Vers 690, les Byzantins perdent l’Afrique du Nord au profit des Arabes, privant l’empire d’un approvisionnement crucial en blé. Puis, en 693, les armées musulmanes commencent à attaquer Constantinople elle-même.
717–718 apr. J.-C.
Entre 717 et 718, l’Empire subit un nouveau grand siège musulman. L’attaque vient à la fois par terre et par mer. Encore une fois, Constantinople tient bon. Grâce à des hivers polaires, une défense navale acharnée, à ses célèbres murailles et au redouté feu grégeois. Néanmoins, le califat islamique était désormais son plus grand rival — et ça, forcément, ce n’était pas une bonne nouvelle.
721–726 apr. J.-C.
En 726 apr. J.-C., l’empereur Léon III interdit l’usage des icônes. Les icônes, ce sont des images de personnages sacrés ou d’événements religieux. Cela lance la crise iconoclaste. L’art religieux est détruit, les débats font rage entre iconoclastes et iconophiles.
À noter qu’en 721 apr. J.-C., l’Asie Mineure est brièvement reprise aux Arabes. Mais les tensions avec le califat et le conflit des icônes vont marquer tout ce siècle.
800–924 apr. J.-C.
En 800, à l’Ouest, Charlemagne est couronné empereur par le Pape. Les Byzantins n’en sont pas ravis — et ça se comprend : pour eux, ils restent les héritiers légitimes de Rome.
En 843, sous l’impératrice Théodora, les icônes font officiellement leur retour dans les églises. C’est la fin de la première vague d’iconoclasme. Les images de saints et du Christ retrouvent leur place. Mais les ennuis restent proches : en 917, les Bulgares envahissent la Thrace, pénétrant au cœur du territoire byzantin. En 924, ils lancent une nouvelle offensive, fragilisant durablement les Balkans.
941–995 apr. J.-C.
Désormais, même les Russes attaquent Constantinople, descendant la mer Noire lors d’un raid audacieux. Mais la flotte byzantine et son feu grégeois les repoussent. En 976, Basile II accède au trône. Il inaugure un règne qui mène l’empire à son apogée médiéval. En 992, Venise obtient un privilège commercial exclusif avec Byzance : sur le moment, cela paraît anodin, mais les conséquences seront énormes plus tard. En 995, Basile II reconquiert la Syrie, repoussant encore les frontières de l’empire vers l’Est. Puis en 996, il regagne aussi la Grèce sur les Balkans.
1041–1071 apr. J.-C.
Les premières années 1000 voient se poursuivre la réussite militaire. En 1014, Basile II écrase l’armée bulgare, gagnant le surnom de “tueur de Bulgares”— pas hyper joyeux, avouons-le. Mais en 1054, le Grand Schisme partage l’Église chrétienne entre catholiques romains et orthodoxes d’Orient.
Les Normands envahissent l’Italie en 1055. Puis, en 1071, à Manzikert, les Byzantins subissent une cuisante défaite face aux Seldjoukides, perdant une grande partie de l’Anatolie. L’empire est en danger.
1075–1179 apr. J.-C.
Dès 1075, la Syrie est perdue à nouveau au profit des musulmans. En 1087, Byzance est vaincue en Thrace. En 1095, l’empereur Alexis Ier implore le Pape d’obtenir une aide militaire, ce qui déclenche la première croisade. En 1096, les armées croisées arrivent à Constantinople. Les Byzantins récupèrent l’Asie Mineure en 1121. Mais en 1179, ils subissent une lourde défaite à Myriokephalon contre les Seldjoukides, ruinant tout espoir de récupérer entièrement l’Anatolie.
1202–1261 apr. J.-C.
En 1202, la quatrième croisade est lancée, mais la suite tourne au fiasco. En 1204, les croisés mettent à sac Constantinople : pillages, trésors volés, gouvernement renversé. L’empire se morcelle en plusieurs états successeurs. Un coup brutal qui brise définitivement sa puissance.
En 1261, l’Empire de Nicée finit par reprendre la ville et restaure l’empire. Constantinople renaît, mais ce n’est qu’une ombre de sa splendeur passée— plus pauvre, plus petite et encerclée d’ennemis.
1453 apr. J.-C.
Tout au long des années 1400, les Ottomans gagnent du terrain. En 1453, après un siège massif, les troupes de Mehmed II parviennent à franchir les murailles de Constantinople. Le dernier empereur byzantin, Constantin XI, meurt en défendant sa ville. Avec la chute de Constantinople, c’est tout un empire millénaire qui s’achève, et l’Empire ottoman devient la nouvelle puissance de l’est de la Méditerranée.
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L’Empire byzantin s’étend sur une période incroyablement longue, preuve de la résilience de son peuple. Survivre plus d’un millier d’années après la chute de Rome, c’est remarquable. Et impossible d’ignorer sa contribution culturelle colossale : sans les bibliothèques byzantines, l’histoire, la philosophie et le théâtre grecs ne seraient peut-être plus là aujourd’hui.
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Étape 4
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Étape 5
Ajoutez une image de fond Il est temps d’ajouter une image d’arrière-plan. Vous pouvez en sélectionner une dans la section Image de fond de la barre “Conception”. Ou reprendre une image déjà enregistrée, avec la méthode ci-dessus. Sélectionnez l’image puis cliquez sur “Envoyer à l’arrière-plan”. L’image passe derrière votre chronologie, et la vue devient dégagée.

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Pour conclure
Cela fait déjà 527 ans que l’Empire byzantin a disparu pour de bon. Mais il reste l’un des grands piliers de notre histoire, en mémoire comme centre culturel et historique de son époque. Et surtout, c’est lui qui a vu la transition du paganisme romain vers le christianisme. Sans lui, notre monde aurait sûrement un tout autre visage.
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