Vous interagissez avec l' intelligence artificielle presque chaque jour, souvent sans même vous en rendre compte. Il se peut que votre téléphone vous donne la météo de demain, que Netflix vous suggère une série en accord avec votre humeur, ou encore que vous discutiez avec un chatbot et vous demandiez comment il vous comprend si bien. L'IA paraît moderne, mais ses origines remontent à plusieurs décennies.
À l'époque, les machines étaient énormes et lentes, mais les idées derrière elles étaient audacieuses et incertaines. Pourtant, chaque victoire ouvrait de nouvelles portes. Découvrons donc comment ces avancées ont mené à l'IA que nous connaissons aujourd'hui.
Dans cet article
chronologie de l’histoire de l’intelligence artificielle
ci-dessous. 
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L’IA a une histoire passionnante. Tout a commencé dans les années 1950, quand des chercheurs comme Alan Turing ont posé une question simple : « Les machines peuvent-elles penser ? » Les premiers programmes étaient très basiques, mais ils ont éveillé la curiosité. Cette curiosité s’est transformée en recherche, encore active de nos jours.
Depuis, l’intelligence artificielle a parcouru beaucoup de chemin. Ce ne sont plus seulement des programmes simples : maintenant, elle conduit des voitures, converse avec nous et crée même de l’art.
Jetons un œil aux moments clés de l’histoire de l’intelligence artificielle.
1942 : Briser Enigma grâce à l’IA
Durant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés faisaient face à un énorme problème : les codes militaires allemands, qui semblaient impossibles à décrypter. C’est alors qu’Alan Turing est arrivé avec une idée. Il a construit une machine appelée la Bombe.
Elle ne ressemblait pas du tout à un ordinateur portable. C’était une machine énorme et encombrante, mais elle fonctionnait. La Bombe analysait des milliers de codes possibles en un temps record et a aidé à casser la machine Enigma. Cela a changé le cours de la guerre, prouvant que les machines pouvaient surclasser l’humain dans certains domaines si elles étaient bien conçues.
1950 : Alan Turing et le Test de Turing
Turing ne s’est pas arrêté là. Quelques années plus tard, il a posé l’une des questions les plus fascinantes : « Les machines peuvent-elles penser ? »
Pour le vérifier, il a inventé ce que l’on appelle aujourd’hui le Test de Turing. Le principe est simple : discuter via un écran sans savoir si c’est un humain ou une machine. Si on ne fait pas la différence, la machine réussit le test. Un concept simple et, franchement, brillant ! Cette idée est devenue le premier vrai moyen de mesurer si une machine pouvait agir de façon « intelligente ».
1955-1956 : John McCarthy et la naissance de l’IA
En 1955, John McCarthy a créé le nom « intelligence artificielle ». Un an plus tard, lors de la conférence de Dartmouth, l’IA est officiellement née comme discipline.
McCarthy pensait que les machines pourraient un jour apprendre et résoudre des problèmes comme les humains. Il n’a pas seulement rêvé, il a aussi construit des outils pour rendre cela possible. En 1958, il a créé LISP, un langage de programmation encore utilisé en IA aujourd’hui. Pas étonnant qu’on le surnomme le « Père de l’IA ».
1961 : Unimate (le premier robot industriel)
Le premier véritable robot ouvrier est arrivé en 1961. Il s’appelait Unimate.
Unimate travaillait dans une usine General Motors, manipulant des pièces brûlantes dangereuses pour l’homme. Cette machine pesait plus de 2 000 kg et ressemblait à un bras géant. Ce n’était pas du tout digne d’un film de science-fiction, mais elle remplissait parfaitement son rôle. Après Unimate, de nombreuses usines dans le monde ont adopté des robots pour effectuer les tâches risquées ou monotones.
1964 : ELIZA (le premier chatbot)
Au MIT, Joseph Weizenbaum a créé un programme appelé ELIZA. Il pouvait discuter avec les gens en reformulant leurs réponses. Par exemple, si quelqu’un écrivait « Je me sens anxieux », ELIZA répondait : « Pourquoi vous sentez-vous anxieux ? ». C’était simple, mais cela fonctionnait tellement bien que beaucoup ont trouvé l’expérience étonnamment humaine.
De nombreux utilisateurs avaient l’impression que la machine les comprenait, même si elle suivait un script. ELIZA a montré que les humains pouvaient créer des liens avec des ordinateurs, ouvrant la voie à l’IA conversationnelle, aux chatbots, et aux assistants virtuels d’aujourd’hui.
1969 : Shakey (le premier robot intelligent)
À la fin des années 60, des ingénieurs à Stanford ont construit Shakey, le premier robot capable de percevoir et de planifier. Shakey ne suivait pas simplement des ordres, il cartographiait son environnement, analysait les obstacles et choisissait son chemin. Pour la première fois, une machine combinait des capteurs, de la logique et du mouvement.
C’était une révolution par rapport à l’automatisation classique. Shakey prouvait que les robots pouvaient raisonner sur leurs actions, pas seulement exécuter des instructions. Ce progrès a posé les bases des machines autonomes, des voitures intelligentes et de la robotique évoluée.
1995 : ALICE (un chatbot des années 90)
À la moitié des années 90, les chatbots étaient bien plus avancés que le ELIZA initial. Richard Wallace a développé ALICE, un chatbot utilisant le traitement du langage naturel pour entretenir des discussions très humaines. Il pouvait répondre à des questions et montrer sa personnalité avec des touches d’humour.
ALICE a gagné plusieurs prix pour son intelligence et son charme. Elle a inspiré les futurs assistants numériques et même des films comme « Her ». Ce jalon montre que l’IA pouvait être interactive et engageante, comblant le fossé entre l’humain et la machine au quotidien.
1997 : Homme contre machine (DeepBlue bat le champion d'échecs)
En 1997, Deep Blue d’IBM a affronté Garry Kasparov, champion du monde d’échecs. Des millions de personnes ont suivi ce duel où l’ordinateur défiait le plus grand stratège humain sur ce jeu complexe. À la surprise générale, Deep Blue l’a emporté, marquant la première victoire d’une machine contre un champion en titre.
Cette victoire dépassait le cadre des échecs : elle prouvait que l’IA pouvait maîtriser stratégie et logique à un niveau supérieur. Deep Blue a montré que les machines pouvaient surpasser l’humain dans certains domaines structurés.
1998 : Kismet (le robot aux émotions)
Au MIT, les chercheurs ont créé Kismet, un robot capable d’exprimer des émotions. Avec ses yeux, lèvres et sourcils mobiles, Kismet imitait les expressions de joie, colère ou surprise. Il réagissait aux voix humaines et aux mimiques, rendant les interactions étonnamment naturelles.
Kismet n’était pas qu’un robot : c’était une étape marquante pour l’IA émotionnelle. Il démontre que les machines pouvaient créer un lien social avec l’humain, pas uniquement logique. Cette avancée a influencé les technologies de l’accompagnement, du service client et de l’interaction homme-machine.
2002 : Roomba (le robot aspirateur)
En 2002, le Roomba a fait son entrée dans les foyers, devenant le premier robot aspirateur grand public. Il utilisait des capteurs pour détecter les murs, éviter les obstacles et nettoyer automatiquement. Pour beaucoup, c’était la première fois que l’IA se montrait utile au quotidien.
Roomba n’était pas parfait, mais il était pratique et amusant. Il a prouvé que l’intelligence artificielle pouvait faciliter les tâches domestiques et vivre avec nous, pas seulement dans les laboratoires ou usines.
2011 : Siri (l’assistant IA personnel)
En 2011, Apple a lancé Siri sur l’iPhone. Pour la première fois, des millions de gens pouvaient parler à leur téléphone. Siri pouvait programmer une alarme, répondre à une question ou même raconter une blague. D’un coup, l’IA devenait l’assistant digital à portée de main.
Siri n’était pas parfaite, mais elle a changé la perception du grand public. La technologie est devenue conviviale et accessible. Cette étape a prouvé qu’une IA vocale pouvait enrichir la communication au quotidien et devenir un allié de confiance.
2011 : IBM Watson (le génie du Q&R)
Toujours en 2011, l’IA Watson d’IBM a affronté les champions Brad Rutter et Ken Jennings sur Jeopardy!. Watson comprenait le langage naturel, analysait d’immenses bases de données et répondait avec précision sous pression. Et contre toute attente, c’est l’IA qui a gagné.
La victoire de Watson est plus qu’un show TV. Elle prouve que l’IA peut gérer des masses d’informations et les utiliser concrètement. Par la suite, Watson a été utilisée en santé et dans les entreprises, montrant que l’IA résout des problèmes concrets bien au-delà des quiz télé.
2014 : Alexa (votre partenaire vocal IA)
Alexa, l’assistante connectée d’Amazon, apparaît dans la suite. Il suffit de dire « Alexa » pour qu’elle s’active, même dans une pièce bruyante. Elle joue de la musique, donne les infos ou la météo, contrôle les objets connectés et facilite les commandes Amazon.
Aujourd’hui, Alexa est partout : montres connectées, enceintes, télévisions et voitures. Impossible de la rater !
2016 : Sophia (le robot humanoïde)
Il y a aussi Sophia, un robot humanoïde conçu par Hanson Robotics. Elle peut imiter les expressions du visage, tenir une conversation et partager ses idées sur certains sujets. Sophia continue aussi d’évoluer avec le temps.
En 2016, elle a fait la une en devenant le premier robot à recevoir la citoyenneté, accordée par l’Arabie saoudite. Sophia a également été nommée première Championne de l’innovation pour le PNUD. Son visage s’inspire d’Audrey Hepburn, de la reine Nefertiti et de l’épouse du créateur.
2017 : Amper (le compositeur de musique IA)
Amper est la première IA capable d’écrire, produire et sortir ses propres morceaux. Les musiciens l’utilisent pour créer des titres originaux via l’IA et la théorie musicale.
Amper s’est associée à la chanteuse Taryn Southern pour l’album I AM AI. Leur titre “Break Free” a été la première collaboration humain-IA en musique. Amper révolutionne la création musicale.
2020 : GPT-3 (la révolution des conversations)
GPT-3, le vrai tournant dans l’histoire de l’intelligence artificielle. En 2020, OpenAI dévoile GPT-3. Ce n’est pas un chatbot comme les autres : GPT-3 sait rédiger des textes, répondre à des questions, traduire des langues et même coder, juste à partir de quelques mots. Pour la première fois, on sent que l’IA nous comprend vraiment.
GPT-3 signifie « Generative Pre-trained Transformer 3 ». Il a été entraîné sur des milliards de textes du web. Contrairement aux anciens bots, il ne répète pas des phrases toutes faites : il répond avec du contexte. Discuter avec GPT-3 semble naturel. Mails, histoires, tout devient possible grâce à la créativité boostée par l’IA. Et maintenant, vous pouvez l’essayer aussi.
2025 : l’IA aujourd’hui
D’ici 2025, l’intelligence artificielle n’est plus un concept. Elle est omniprésente. Elle écrit, elle crée, elle code, elle diagnostique et propulse les voitures autonomes. Des chatbots aux analyses médicales, l’IA s’est installée dans les entreprises et à la maison.
Des outils comme ChatGPT, DALL·E ou Midjourney permettent à chacun de passer de l’idée à la réalisation en quelques instants. L’intelligence artificielle n’est plus juste un outil, c’est un vrai partenaire. Le parcours, de la Bombe de Turing aux assistants modernes, reflète l’ambition humaine et le potentiel infini de l’intelligence artificielle.
Comment créer une chronologie de l’IA dans EdrawMax ?
L’intelligence artificielle a évolué grâce à des années de recherches, de découvertes et d’innovations majeures. Suivre ces étapes n’est pas toujours évident, et visualiser les liens est parfois compliqué. Mais EdrawMax simplifie tout ça. Avec ses modèles et outils, vous pouvez créer une chronologie structurée et professionnelle en quelques minutes.
Suivez ces étapes pour créer votre chronologie de l’IA :
Étape 1Commencez sur une page vierge
Ouvrez EdrawMax et connectez-vous avec votre Wondershare ID ou un compte réseau.
Ou créez un compte si vous êtes nouveau.
Cliquez sur Nouveau dans le panneau de gauche et sélectionnez Nouveau dessin pour démarrer votre projet.
Note G2 : 4,5/5 (Plus de 2360 réponses)
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Étape 2Ajoutez une image de fond
Pour insérer une image de fond, allez dans l’onglet Insertion dans le menu supérieur et choisissez Image.
Téléversez une image de fond sur le thème de l’IA à partir de Images locales.
Pour modifier la luminosité, le contraste ou la transparence, sélectionnez votre image et utilisez les Ajuster options du panneau de personnalisation.
Étape 3Ajoutez un titre à la chronologie
Vous pouvez ajouter votre titre avec une zone de texte ou une image. Ici, utilisons le texte.
Cliquez sur Texte puis Cliquez pour ajouter un titre afin d’indiquer votre titre.
Vous pouvez aussi inclure des icônes ou symboles liés à l’IA pour enrichir le titre.
Étape 4Insérez le modèle de chronologie
Cliquez sur Insertion dans le menu du haut et choisissez Chronologie.
Sélectionnez Chronologie horizontale et choisissez une présentation avec images.
Cliquez sur OK pour l’ajouter à votre espace de travail.
Étape 5Ajoutez du texte à la chronologie
Dans le panneau de gauche, cliquez sur Texte.
Utilisez Cliquez pour ajouter un sous-titre pour indiquer l’année de chaque étape clé de l’IA.
Utilisez Cliquez pour ajouter le corps pour décrire brièvement l’événement.
Reproduisez pour toutes les étapes majeures de l’histoire de l’IA.
Étape 6Ajoutez des images miniatures
Allez dans Insertion > Image > Images locales pour insérer des images pour chaque étape : chercheurs, robots ou systèmes d’IA.
Sélectionnez une miniature, cliquez sur Rogner selon la forme et appliquez un cadre.
Faites-le pour chaque événement pour rendre votre chronologie plus attractive.
Étape 7Enregistrez, exportez et partagez
Une fois votre chronologie prête, enregistrez-la avec Fichier > Enregistrer pour la garder modifiable.
Vous pouvez aussi la partager directement avec le bouton Partager.
Pour exporter dans différents formats, cliquez sur Fichier > Exporter et sélectionnez un format : PNG, PDF, SVG, HTML ou Excel.
L’avenir de l’intelligence artificielle
L’avenir de l’intelligence artificielle est rempli d’opportunités. Des systèmes toujours plus intelligents assisteront les médecins, personnaliseront l’apprentissage et automatiseront les tâches en entreprise. Bref, l’IA rendra la vie plus facile et plus créative.
Mais elle pose aussi des défis : l’éthique, la vie privée, le travail demandent une attention particulière. L’essentiel est de développer une IA qui soutienne l’humain de façon responsable.
Si vous préparez la suite, il vous faut une vision claire. Et EdrawMax peut vous y aider : il transforme vos idées en cartes visuelles intelligentes grâce à la puissance de l’IA. Alors, prêt à essayer ? Lancez-vous hop maintenant.
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